Vers la cinquantaine, mais surtout à partir de 60 à 70 ans, l’homme commence à ressentir un déclin de sa libido et de l’activité sexuelle, dû à une baisse d’érection et de production hormonale, la testostérone, au-dessous du seuil physiologique, par suite d’une baisse de sa vitalité générale, elle-même due aux stress accumulés, à une alimentation habituellement anti-spécifique et dénaturée et, aussi, à un manque d’hygiène interne et de culture physique, notamment.
On estime que 10% environ des hommes vieillissants sont affectés d’andropause, qui est souvent accompagnée de tachycardie, de fatigue, de constipation, d’un mauvais sommeil, d’une baisse de la concentration, d’un état d’anxiété, voire d’une dépression plus ou moins larvée, etc.
Dans la grande majorité, les hommes affectés d’andropause n’osent pas révéler leur faiblesse. Ils en souffrent en silence, à tort. Les examens classiques (examen de l’état de la prostate, dosages hormonaux, échographie, doppler pour visualiser les troubles circulatoires) ne permettent pas de dépister la cause première de l’andropause.
Quant au traitement classique, qui consiste à prescrire de la testostérone sous forme d’injections (à raison d’une toutes les 3 semaines) ou des gélules (à ingérer tous les jours), il ne traite que l’effet sans supprimer la cause profonde, intrinsèque, sans compter les risques d’effets secondaires, toujours néfastes qui en résultent à plus ou moins long terme.
Que faire pour se soigner naturellement et efficacement ?
Traitements naturopathiques
1) L’andropausé doit consulter un médecin naturopathe psycho-biologiste. Il doit être accompagné de sa femme ou de sa compagne, non seulement parce que la femme parle plus librement des problèmes intimes, mais aussi parce que cette visite à deux permet au praticien de se rendre compte comment se comporte chaque partenaire vis-à-vis de l’autre. Il peut mettre en évidence :
a) les conflits et les contrariétés, souvent inavoués, qui entraînent des blocages psychiques (des dévitalisations d’origine mentale),
b) les distorsions mentales de l’un et/ou de l’autre des partenaires,
c) les fautes nutrimentaires commises, la carence d’hygiène de vie, etc.
2) La thérapie, par elle-même, consiste à rectifier surtout le Penser et le Manger
a) Rectification du Penser : elle est effectuée après anamnèse et psycho-analyse (qui n’est pas la psychanalyse freudienne). Elle consiste à re-positiver le mental (et, donc, à re-viriuser, à re-dynamiser) par une ortho-psychothérapie appliquée sous (auto-)hypnose.
b) Rectification du Manger : elle est effectuée en accord avec les goûts de l’andropausé sur la base d’une alimentation orthobiologique (spécifique et naturelle) étayée par des compléments nutritionnels spéciaux, qui n’apportent pas à l’organisme des hormones mâles (de testostérone) mais qui l’aident à se régénérer, à se revitaliser et, donc, à re-produire, par lui-même, l’hormone déficitaire.
C’est la dévitalisation générale, l’épuisement du système neuro-végétatif et, donc, de toutes les glandes endocrines qui est la cause première de l’andropause, que cette cause soit d’origine psychologique et/ou d’origine nutrimentaire, notamment. On accuse le vieillissement, par ignorance, mais le vieillissement est, lui-même, une maladie, la pire de toute puisqu’elle conduit, progressivement, vers la mort. Or, il est anormal de tomber malade.
Désintoxiquer et revitaliser puissamment l’organisme, telles sont les deux clés majeures d’un vrai soin naturel de l’andropausé.
Il existe dans le commerce (Pharmacie, Para-Pharmacie, Magasin de diététique, BioCoop et, même, certaines Supérettes) des compléments nutritionnels spéciaux qui permettent d’aider l’organisme à se drainer et à se revitaliser efficacement. De même, il existe, même s’ils sont rares, des naturopathes psycho-biologistes vraiment compétents, capables de vous aider à vous re-penser positivement sous (auto-)hypnose.
C’est par un retour à la source naturelle (non chimique) que l’on peut parvenir à supprimer progressivement l’andropause. Quand les glandes sont vides, que les accus sont à plat, la libido et l’érection font défauts. Et c’est compréhensible. Stimuler avec un apport exogène de testostérone, ce n’est pas corriger le terrain psychorganique. C’est, au contraire, atrophier la fonction hormonale.
Il faut redonner à l’organisme les moyens vitaux de re-fabriquer de la testostérone par lui-même. C’est ça la vraie hygiène et médecine de Santé, qu’il ne faut pas confondre avec la médecine de maladie, anti-symptomatique et/ou palliative (Allopathie et Homéopathie).